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	Publié le 30 Mars 2011 Curaçao À deux pas du Vénézuela nous voilà en « Hollande tropicale ».Nous sommes arrivés au mouillage de Spanish Water à Curaçao aux Antilles Hollandaises le 19 mars. Le décor change par rapport aux îles désertes du Vénézuela, nous sommes accueillis à l'entrée du chenal par un hôtel de luxe. De retour à la « civilisation »   Le mouillage est plein à craquer et nous trouvons une place au milieu d'une centaine de bateaux de voyage. À l'entrée nous tombons sur le bateau suédois que nous avons rencontré pour la première fois à Essaouira puis aux Canaries. Ils partent aussi pour un tour du monde donc nous avons des chances de nous revoir ailleurs. L'objectif de notre escale est surtout technique. Le mouillage est gratuit et à terre nous allons pouvoir trouver plusieurs shipchandlers et tout ce qui faut pour arriver au Panama ravitaillés et prêts pour se concentrer uniquement sur le passage du canal. Autour du mouillage il n'y a rien à part des villas et Wilhemstad est à quelques de kilomètres. Nous avons tout fait en stop et à chaque fois nous sommes tombés sur des gens vraiment sympa. Le pompon a été notre dernière conductrice qui nous a quasiment déposés sur le ponton des annexes et nous a quittés en nous embrassant avec un enthousiasme incroyable ! Un autre nous a carrément invités à venir chez lui si on avait le temps et nous a laissé sa carte de visite en nous disant de l'appeler en cas de problème ou juste pour bavarder si on voulait. En nous expliquant tout ça il n'a pas fait attention à la route et on a fait le tour de la ville. Au départ il nous a pris près du mouillage en nous disant qu'il habitait tout près mais qu'il nous rapprochait un peu... Si les économies faites au niveau des tickets de bus pouvaient compenser tout ce que nous avons dépensé par ailleurs ça serait l'idéal. Ceci dit nous avons quand même trouvé un pilote automatique et re-re-re réparé notre cuve à eau qui fuyait toujours depuis les Canaries. Cette fois on est parés ! Les façades « Made in Holland » du centre ville Le pont flottant qui permet de passer de Punda à Otra-Bunda. Il s'ouvre quand un bateau passe. Le centre ville de Wilhemstad, dans la partie nommée Punda, ressemble vraiment à une ville des Pays-Bas à quelques détails près comme les moustiques ou la végétation. Il y a beaucoup de touristes : des Américains, des Hollandais, des Canadiens... Sinon on rencontre les natifs et pas mal de Vénézuéliens. Pour s'exprimer il y a le choix. La langue locale est le Papiamento mais la plupart des gens parlent aussi hollandais, anglais et/ou espagnol. Le Papiamento est un mélange de tout ça. Pour payer c'est pareil, on a le choix entre les Dollars américains ou les Florins antillais. Parfois on peut même payer un même article avec un peu des deux ! Les gens qui habitent ici sont les rois de la conversion et du jonglage entre les langues ! Le 23 mars, après avoir enfin gratté et brossé la coque qui n'était pas trop sale et retenté sans succès pour la trentième fois d'envoyer notre reportage fait au Brésil, nous sommes prêts à partir. Cette fois ce sera notre dernière navigation en Atlantique...