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	Publié le 28 Juin 2011 Marquises - Tahuata On se réveille dans un mouillage avec une eau claire et plein de petits poissons sous le bateau. En général aux Marquises l'eau est trouble et les plages sont faites de galets ou de sable noir alors nous profitons de notre première plage de sable blanc du Pacifique.   Cueillette de coco Notre attention est attirée par des remous importants dans l'eau et par des ailerons qui dépassent de temps en temps. Des raies ! Elles viennent se nourrir dans la baie où nous sommes mouillées et elles restent quelques heures à quadriller l'eau la bouche grande ouverte pour attraper le plancton. On saute dans le kayak pour s'approcher et c'est impressionnant. Les raies manta mesurent près de 2m d'envergure et passent tout près de nous. On descend dans l'eau et là c'est magique, on se retrouve au milieu d'un ballet de raies avec des mouvements très proches de ceux des oiseaux. La raie passe juste sous le kayak   Nous bougeons dès le lendemain en direction du village d'Hapatoni. Les rafales qui descendent des montagnes atteignent parfois les 30 noeuds alors on mouille dans un coin de la baie, au pied des rochers par 15m de fond en pensant déjà à la remontée de l'ancre qui sera difficile pour les bras de Gaëtan... Ceci dit on aura les traversées de la baie en kayak jusqu'au village pour se muscler un peu. En bas de la photo le village et sous la flèche, le bateau. Le village compte une centaine d'habitants qui vivent du coprah (huile de coco), du noni (plante qui sert à faire des cosmétiques) et d'un peu de tourisme grâce aux escales de l'Aranui. Avec le Taporo IX, l'Aranui est un peu le cordon ombilical des îles. Il part de Tahiti et fait escale dans différentes îles des Tuamotu et des Marquises où il apporte des touristes mais aussi du fret. En échange il repart chargé de la production de fruits, de coprah et de noni des villages. Pirogues de pêche Rue principale d'Hapatoni En ce moment c'est la saison du volley et les entraînements ont lieu tous les jours. Ce sport marche fort dans tous les villages, comme le foot pratiqué autant par les filles que les garçons. De notre côté nous avons décidé de nous rendre à pied dans le village de la vallée voisine. On monte pendant 2h, on passe des cols qui nous font passer et repasser de chaque côté de la montagne, on redescend tranquillement mais on n'aperçoit toujours pas de village et au fur et à mesure qu'on avance. On pense à toute cette route qu'il faudra refaire en sens inverse. Plutôt escarpé pour la rando ! Notre 4x4 salvateur. Et vive le noni ! Et puis une voiture passe et son chauffeur nous propose de monter. Il va à Hapatoni mais l'occasion est trop belle, il ne faut pas la laisser passer ! On refait donc le trajet à l'arrière d'un 4x4 avec 3 gros bidons pleins de noni et le moins qu'on puisse dire c'est que la « route » est chaotique ! De retour au village on assiste de nouveau à l'entraînement de volley en essayant de ne pas déranger les joueurs en jouant avec les enfants. Une fois de plus la pluie arrive mais on semble être les seuls à être dérangés par elle... Entraînement de volley Petit tour de kayak. Deux enfants nous accompagnent au kayak où ils ont le droit à un petit tour. À 5 ans ils rament super bien et sont à l'aise dans l'eau comme des poissons ! Le lendemain matin nous restons bricoler au bateau quand des centaines de dauphins arrivent dans la baie. Il y a beaucoup de petits qui ont l'air de se régaler avec la nourriture offerte par les lieux. Ils sautent dans tous les sens et ne sont pas effrayés par le kayak même s'ils ne s'approchent pas trop quand même. Décidément il y a de la vie sur cette île ! En fin d'après-midi nous levons l'ancre en direction de Ua Pou. Nous allons passer la nuit en mer ce qui ne nous enchante pas vraiment... décidément que c'est bon les petites navigations !