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Publié le 05 Janvier 2012
Opua et Whangarei - du 19 novembre au 2 décembre 2011

Bon, nous n'avons encore presque rien vu mais on peut affirmer une bonne fois pour toutes que la Nouvelle-Zélande est un beau pays !
Après nos retrouvailles, nous avons passé nos premiers jours avec Gauthier et Pauline où nous avons fait quelques balades entre Opua et Pahia, ainsi qu'à la Rainbow Waterfall de Kerikeri. C'est toujours aussi chouette de retrouver la famille et ce n'est que le début de cette longue escale néo-zélandaise. Le temps est superbe, il paraît qu'on a de la chance, ça ne fait pas longtemps que c'est comme ça.
Pour faciliter les aller-retours entre la terre et le bateau, nous nous sommes offerts une place à la marina d'Opua. Les marinas font très attention à ce que les bateaux ne rejettent pas leurs eaux usées directement à la mer et la communication et les menaces sont actives dans le domaine. Il faut dire que beaucoup de marinas partagent les rivières avec des fermes ostréicoles pour qui la qualité de l'eau doit être irréprochable. Partout, des affiches incitent les personnes qui verraient un bateau jeter ses eaux usées à la mer à contacter les autorités et rappellent les amendes encourues. Le rejet des eaux sales n'est autorisé qu'à 500m minimum de la côte ou d'une ferme marine, quand le courant va vers la haute mer et quand la profondeur est supérieure à 5m. La marina remet même un autocollant aux bateaux qui n'ont pas de cuves à eaux noires (eau des toilettes) à coller sur la cuvette des WC pour ne pas les utiliser. Alors nous l'avons mis sur notre seau, docilement. Ceci étant, il n'est pas difficile d'utiliser les toilettes publiques, il y en a partout et elles sont propres.

L'autocollant de la marina d'Opua destiné à nous empêcher d'utiliser nos toilettes (nous n'avons pas de cuve à eaux noires) dans la marina.Le mouillage d'Opua a parfois des petits airs de bords de Rance.
Sur le chemin entre Opua et Pahia, dans la Baie des îlesLa végétation est parfois sèche et fait penser à une végétation méditerranéenne
Le petit chantier où nous aurions aimé sortir le bateau de l'eau.La Baie des îles (Bay of Islands) est un des endroits où le climat est le plus doux en Nouvelle-Zélande. Les belles propriétés (des maisons en bois le plus souvent) sont nombreuses et ont pour la plupart des vues imprenables sur la baie.
Dans la mangrove, sur un ponton aménagé par le DOC (Department of Conservation).Près de l'embarcadère d'Opua. Même la supérette a de l'allure.

Il y a le « kiwi fruit » (vous connaissez), le « Kiwi humain » (vous connaissez aussi, ce sont les néo-zélandais) et le « kiwi oiseau » dont l'effigie est utilisée comme emblème un peu partout, même sur les grilles d'aération des bus ! Des images d'un vrai dès qu'on aura été au zoo (quasi impossible à voir à l'état naturel) !!

Balade vers la Rainbow Waterfall de Kerikeri
 Devant la Rainbow Waterfall.

Dès le mardi 22 novembre, nous avons repris nos occupations respectives et pour nous, la priorité était la sortie d'eau du bateau histoire que sa coque nue (et propre, depuis les Fidji) ne se transforme pas en élevage de grosses moules. Le seul chantier qui nous a trouvé un petit créneau se trouvait à Whangarei, à 80 milles au sud. Nous avons levé l'ancre le jeudi midi, laborieusement puisque nous nous sommes faits avoir comme des nouilles avec les coefficients de marée. Notre quille semblait vouloir s'installer dans la vase d'Opua et il a fallu forcer un peu pour la sortir de là. Après une nuit en mer, nous sommes arrivés devant le chantier pour un point avec le responsable des manutentions puis nous sommes allés dormir au mouillage au bord du chenal, la quille dans la vase, une fois de plus. Il va falloir perdre ces mauvaises habitudes quand la peinture sera toute neuve !!!
La sortie d'eau se passe sans encombres, il faut dire que le bateau est bien calé. Gaëtan est un peu déçu par le système de calage qu'il pensait plus rapide (une demi-journée pour nous sortir et caler le bateau).

Le port de Whangarei, le port d'export principal pour l'industrie forestière du Northland.Sortie de l'eau de Ty Punch. À peine 15 jours que nous sommes arrivés et la coque commence à se peupler de petites huîtres...
Les toilettes et les douches ne sont pas une obsession mais là, dans un chantier, nous avons été agréablement surpris !Il y a même une cuisine et un barbecue. Une dame cultive des herbes aromatiques et chacun peut se servir. Certaines personnes vivent sur leur bateau au chantier toute l'année.
La coque après nettoyage.Et avec sa peinture toute neuve.

Toujours est-il que dès que nous sommes hors de l'eau, nous nous activons pour nettoyer la coque à fond et la débarrasser des restes de l'ancien anti-fooling. Le chantier ne peut nous remettre à l'eau que le mercredi alors nous en profitons pour faire un maximum de travail : changement des paliers du safran qui étaient usés, changement des paliers du régulateur, étalage de ce que l'on pensait être du vernis sur les planchers du carré et qui s'est avéré être de l'huile de bois. Au moins, le bois est nourri, mais pour le vernis il faudra attendre ! Et bien sûr, barbouillage de l'anti-fooling en remontant la ligne de flottaison encore d'un cran... au passage nous avons éliminé la superbe bande bleue du bas, sans aucun regret. Ce passage rapide au chantier nous a permis d'avancer et de retrouver l'équipage du cata Kalim, avec qui nous avons passé le canal de Panama.

Le bateau de retour à l'eau nous allons prendre place à la marina de Whangarei, entre deux piquets, le temps de faire quelques courses avant de descendre sur Auckland. Nous retrouvons aussi nos amis de Micromegas qui sont arrivés des Fidji une semaine après nous puisqu'ils avaient fait demi-tour après le départ.

Le retour à l'eau est plus rapide que la sortie et nous sommes contents de revoir Ty Punch dans son élément.À la marina de Whangarei. Des places entre piquets sont souvent proposées. C'est moins cher que le ponton mais ça suppose de gonfler le kayak.

Nous redescendons la rivière de Whangarei sous un temps pourri et nous faisons une halte à la marina de Marsden pour faire le plein de gasoil. Cette marina, toute neuve est très étrange. Elle est située au milieu de ce qui nous semble être « nulle part » et son chenal d'accès est en plein développement avec des propriétés vendues avec un petit ponton privé. « Mon bateau, ma grosse maison les pieds dans l'eau ».
Nous mouillons ensuite au pied des montagnes et des prés bien verts où paissent quelques vaches en nous disant que nous reviendrons par la route et par beau temps. Près de nous se trouve Fleur Australe, le bateau de Philippe Poupon et sa famille, partis naviguer aux pôles et entre les deux pour témoigner de l'impact de l'Homme sur les océans. Un sujet qui nous rappelle quelque chose... (www.fleuraustrale.fr). Le vendredi 2 décembre au matin, nous levons l'ancre en direction du Golfe d'Hauraki. Il crachine mais il paraît qu'il ne faut pas s'arrêter là-dessus, le temps change très vite en Nouvelle-Zélande...

Dans le chenal d'accès à la marina de MarsdenÀ vendre, terrain à construire + ponton (déjà en place)
Sortie de la marina entre deux bancs de sableLe Mount Aubrey
Mouillage dans une ambiance très verte à Urquharts BayFleur Australe de Philippe Poupon et sa famille de passage en Nouvelle-Zélande sur la route de l'Antarctique


C'est flagrant, le mauvais temps est bloqué par la pointe et les reliefs. En mer c'est le grand beau temps, en route vers Auckland

 

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