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Publié le 20 Avril 2012
Traversée Nouvelle-Zélande – Nouvelle-Calédonie

Les prévisions météo se maintiennent et nous larguons les amarres le 7 avril sous un beau soleil. Après le temps franchement venteux et pourri de la semaine précédente la mer est encore agitée. La baie des îles nous offre une protection qui permet à Gaëtan de me faire un super gâteau d'anniversaire à la poêle. Peu après être sortis de la baie, le vent est plus fort, la mer se creuse, nous sommes tout de suite dans l'ambiance. Beaucoup d'oiseaux pêchent dans les parages et parmi eux, notre regard est attiré par un oiseau avec une envergure beaucoup plus grande, des ailes noires sur le dessus, le bec un peu crochu, il plane beaucoup... Un albatros !!! À chaque fois que lui ou l'un de ses congénère apparaît c'est magique. La déception des albatros de Sandford de Dunedin « payants » est complètement oubliée, nous avons eu le droit aux grands oiseaux du grand sud venus nous dire au revoir.

Visite d'albatros (de Sandford ?), moment magique !On quitte les côtes de Nouvelle-Zélande pour retrouver notre vie de nomades nautiques.

Après 4 mois de pause, la mer forte nous rend la vie un peu difficile. Puis après une journée de « calme » (c'est relatif, on a fait marcher le moteur pour ne pas traîner dans les parages) suivie d'une journée de près, la vie à bord reprend peu à peu son rythme. Les quarts s'enchaînent, les journées sont consacrées à la lecture, à la contemplation de la mer, à regarder des films...

Le 12 avril, en l'honneur de l'anniversaire de Gaëtan, un gâteau au chocolat est cuisiné scabreusement mais au final sans dégâts. Un peu de douceur dans ce monde agité nous fait du bien !
Puis en plein film de l'après-midi, le bateau ralentit puis les voiles se mettent à faseyer... Nos regards se tournent vers le régulateur (m'enfin il pourrait s'appliquer quand on est en plein film quand même !!) qui n'a pas l'air de réguler grand chose. Le constat est vite fait, il manque la pale immergée, elle est partie à l'eau ! Galère, fini le film, à partir de maintenant nous sommes condamnés à barrer en permanence pour garder le cap.


La pale immergée du régulateur est partie à l'eau et à partir de maintenant il faut barrer en permanence.

Les 3 derniers jours et nuits sont passés à se relayer à la barre. Celui qui ne barre pas dort, cuisine ou se prépare à prendre la barre pour 3 à 4h. Cette mésaventure donne un côté sportif à notre fin de traversée et au bout de 3 jours on finit par avoir les bras en compote mais on s'estime chanceux d'avoir eu le pépin à la fin, avec du vent portant et un temps plutôt agréable. Tant qu'à rester à la barre, autant optimiser la vitesse au maximum et les quarts se transforment en concours de vitesse dans les surfs accompagnés de « wahouuuuu, 9,2 noeuds ! ». On s'occupe comme on peut pour rester éveillés.

Après les albatros du départ nous avons la visite d'un fou (on suppose que c'en est un) avec son bec bleu. Il tourne plusieurs fois au dessus de nos têtes avant de finalement réussir à se poser sur les panneaux solaires. Avec ses pattes palmées et les doigts crochus ce n'est pas idéal pour se maintenir dans le roulis sur les panneaux glissants. On ne serait pas surpris que ce charmant animal se retrouve les « deux » fers en l'air au milieu du cockpit. Finalement, aidé de son bec il s'en sort et la nuit se passe sans encombres.


Les panneaux solaires, repos scabreux pour les oiseaux marins.

Le dimanche 15 avril, nous entrons dans le lagon de Nouvelle-Calédonie. L'île est couverte par de gros nuages noirs pleins de pluie. À l'approche du mouillage, Gaëtan largue un ris et la manivelle ripe du winch et atterri dans son arcade... Il est temps d'arriver !
Nous entrons dans la baie de l'Orphelinat avec 15 bateaux aux trousses, ils rentrent de leur week-end dans le lagon. Ça à l'air de naviguer ici ! Nous louvoyons dans le mouillage jusqu'à nos amis du bateau Lifou. Ça fait plaisir de retrouver des têtes connues et leur accueil est super.

Nous allons au corps mort qu'ils ont trouvé pour nous et nous jetons dans notre couchette top confort pour une douce nuit au calme. Nous sommes de retour sous les tropiques !


Ty Punch au mouillage dans la baie de l'Orphelinat. Nous quitterons Nouméa quand le régulateur aura une nouvelle pale immergée.

 

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