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Publié le 11 Août 2011
Tuamotu - Apataki

Navigation tranquille et au portant depuis Fakarava. Nous rentrons dans la passe sans problème et allons directement à quai dans le petit port du village.

La passe vue du village et deux fermes perlièresPlace à quai. Grand luxe !

Dès notre arrivée les enfants sont curieux et le bateau est tout proche alors les questions fusent. Les plus curieux auront le droit de monter à bord pour siroter la fameuse « citronnade », sirop de citron fait aux Marquises. On leur parle aussi de notre trajet et on leur précise où se trouve la France sur la carte du monde. Tous les matins, à peine la tête sortie du bateau ils nous interpellent en demandant « je peux venir sur ton bateau? ». Puis à partir de 11h, ambiance de piscine municipale assurée dans notre petit port avec tous les gamins du village dans l'eau jusqu'à 15h ! Grâce à eux, nous avons quand même rencontré Môssieur le Poulpe dans son parpaing...


En rouge bordeaux, le poulpe. Mais il peut passer au blanc d'un coup et c'est difficile de le voir sur fond de sable. Étrange animal.

Et puis nous faisons rapidement la connaissance de l'équipage Brésilo-Franco-Québecois du voilier Sargaço. Lagaffe nous rejoint ensuite et les soirées sont animées, calorifiquement riches et variés en breuvages en tout genre. Tous les prétextes sont bons : « faisons connaissance », « on vient de nous donner un pavé d'espadon, il faut qu'on partage », « soirée vidéo, tranquille »...

Les trois bateaux « collés serrés »Retour de pêche. C'est du gros il a fallu déplacer le tractopelle.
Un espadon, beaucoup plus gros que le voilier que nous avions pêché avant les GalapagosChacun repart avec son morceau de poisson
On nous en a même offert un !8 à table à bord de Ty Punch. Ça passe à l'aise !

Notre plan initial était de passer une nuit au village puis de faire plusieurs mouillages dans l'atoll. Le vent de face plutôt fort nous a découragé pour les premiers jours et puis nous n'avions pas vraiment envie de quitter nos amis. Les journées se sont donc écoulées tranquillement dans le petit village où il n'y a vraiment pas grand-chose à faire. Le motu est tout petit et tout est à portée de « tong » : le dépotoir, l'aéroport (très sympa la balade sur la piste le soir), le magasin, la vue sur le lagon derrière un gros remblai et un mur de protection en béton... mais aussi la passe et ses petits poissons et un cadre malgré tout très sympa.

Vent fort. Trop fort pour faire du près.Remblais en cours ou terminés ?
Les « capteurs » de nacres (huîtres pour les perles). Ce sont des sortes de pompons allongés faits avec des fils en plastique. Les embryons de nacres viennent s'y accrocher et grossissent avant d'être récoltés et utilisées ensuite pour la culture des perles.Village assez vert et très peu de voitures. Un jeune nous a dit qu'avant il y avait beaucoup plus de grands arbres, notamment fruitiers. Ils ont du être coupés parce qu'ils mourraient. Ils demandent trop de nutriments et de profondeur que la terre ne peut plus leur donner ?

Gaëtan est parti une journée à la pêche au fusil harpon avec des Paumotu. Dans les lagons les requins sont omniprésents et vite attirés par les poissons blessés. Les moins téméraires se mettent à l'eau en groupe pour dissuader les squales. Les plus expérimentés partent de leur côté avec une caisse flottante qui permet de sortir rapidement le poisson de l'eau. La technique de chasse employée est de descendre en apnée et d'attendre que le poisson s'approche. Si on nage vers lui, il a vite tendance à fuir.
La troupe de pêcheurs est revenue avec plein de poissons perroquets, qui, à priori, ne sont pas atteints de la ciguatera (en fait on ne sait pas vraiment). Gaëtan a cassé sa flèche au premier tir sur du corail, mais ses collègues lui ont quand même offert deux perroquets que nous avons partagés avec les copains.
Ça a été l'occasion de se mettre au poisson cru, seul ou baigné dans le lait de coco avec quelques légumes et des herbes. C'est vraiment délicieux et désormais, une partie du poisson frais sera consommée comme ça avant de partir en bocaux où pour le coup il est vraiment cuit.

Départ à la pêche. Avec 250CV le lagon paraît tout petitCasser, râper, presser. Le lait de coco est beaucoup plus simple à obtenir à la boutique !!

Cette escale a été l'occasion de beaucoup nager le long de la passe, très peuplée comme celle de Fakarava mais avec un corail en moins bon état. Nous nous sommes rendus à la nage vers le motu Tee, situé de l'autre côté de la passe. Après la nage, la balade continue à pied sec ou dans 15cm d'eau en faisant attention de ne pas déranger les murènes qui se cachent sous les cailloux, même dans très peu de fond. Ces bestioles ne sont pas des plus sympathiques et personne n'a envie de se faire mordre.
La passe d'Apataki a aussi son spot de surf et ça a donné des idées à Gaëtan qui s'est procuré une planche de surf cassée en deux mais qu'il compte bien rendre opérationnelle pour dans peu de temps. De toute façon, les vagues d'Apataki ne sont pas idéales pour les débutant, les atterrissages se font sur le corail...

La vague à l'entrée de la passeDu boulot en perspective

Le 4 août nous sommes toujours à quai mais nous décidons de partir vers Tahiti. Nous en avons pour une trentaine d'heures. Mes parents arrivent le 8 à Tahiti et nous ne voulons pas les rater ! Tant pis pour le reste du lagon d'Apataki, nous avons vraiment passé de bon moments et comme à chaque fois nous espérons revoir les gens avec lesquels nous sympathisons. C'est devenu une habitude, quand on s'entend bien avec des gens il faut en profiter parce qu'on n'est pas du tout sûr de les revoir...

 

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