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Publié le 26 Décembre 2012
Knysna

Dans la lagune, le courant est encore un peu fort et nous mouillons au pied des rochers. Les couleurs et l'ambiance nous rappellent un peu certaines îles du Golfe d'Auraki en Nouvelle-Zélande. À part une foule de bateaux à moteur qui circulent à fond la caisse, c'est calme !

Au calme à l'abri de la houle dans la lagune.Maisons sur pilotis, résidences huppées et de vacances.

Nous allons au Yacht Club. Il faut s'y résoudre, le passage par les Yacht Clubs est presque incontournable. C'est pratique pour y laisser l'annexe, faire le plein d'eau et pour un prix modique on a accès au wifi, aux douches... On devient comme les Anglo-saxons, on juge aussi de la qualité des lieux à la fraîcheur de la bière et au croustillant des frites qui accompagnent le hamburger (occasionnel, c'est comme toutes les « bonnes » choses, il ne faut pas en abuser). On prend des goûts de luxe !

Ty Punch garé devant son yacht club.Le capitaine surveille son bateau-chéri depuis la terrasse.
Knysna Yacht ClubComme tout bon « yacht-clubber » qui se respecte...

La lagune de Knysna (toujours prononcer « Naïzna ») est un site ultra touristique et les belles résidences fleurissent sur tout son pourtour. Le front de mer est une succession de boutiques de souvenirs et de restaurants. Le public rencontré ici est très différent de celui un peu plus loin dans les terres, vers le centre commercial bon marché.
À l'occasion d'un tour vers le fameux « Mall », nous avons rencontré un nouveau métier : « allumeur et éteigneur des feux du carrefour ». Ce métier s'ajoute à la longue liste de petits métiers que nous trouvons ici : personnes chargées d'orienter les voitures qui se garent dans les parkings, gardiens en tout genre et partout, ceux qui mettent les courses en sac aux caisses... À titre indicatif, le salaire moyen en Afrique du Sud est de 400 € par mois. La vie est à peine moins chère qu'en France...

Nous apprécions beaucoup de pouvoir nous balader tranquilles, sans mises en gardes, fondées ou non. Et le site se prête très bien aux footings ce qui est l'occasion de remettre en marche quelques muscles avant les excès de Noël (ou entre pas mal d'excès sans occasions spéciales bien avant Noël !).

La lagune est aussi un site naturel exceptionnel avec notamment l'Hippocampe de Knysna. Très fragile et très difficile à observer.

La lagune et les herbiers qui abritent le fameux hippocampe de Knysna.Le Waterfront et ses boutiques.

À deux pas se trouve Thesen Islands, un exemple de reconversion de site industriel radical. Jusque dans les années 80, l'île était une immense scierie. En 1869, Arndt Leonard Thesen, parti de Norvège, est arrivé en Afrique du Sud suite à des avaries sur le bateau qui devait l'emmener en Nouvelle-Zélande. Il est finalement resté en Afrique du Sud pour exploiter les forets locales plutôt que les kauris de Nouvelle-Zélande. Exploitation réussie : il n'y a plus beaucoup d'arbres aux alentours... Le bois était ensuite expédié par bateau.
L'île a été exploitée jusqu'à la fin des années 1980 avant que tout le site soit abandonné. Il a fait l'objet d'un gros projet de reconversion et le tout a vu le jour dans les années 2000.
Dès l'entrée, une grande pancarte nous annonce le « thème » des lieux : « acheter, manger, s'amuser, résider ». Et un peu plus loin on nous indique que les habitations sont à gauche et les magasins tout droit, pas de mélange. À part cette séparation des activités qui nous étonne un peu mais qui est d'usage semble-t-il dans tout le pays, le site est plutôt sympa quoiqu'un peu trop « select » à notre goût !
Les habitations et restaurants sont pratiquement tous les pieds dans l'eau avec des petits pontons privés. Les voitures ne peuvent accéder partout donnant une ambiance « village » plutôt paisible. Par contre, nous n'avons pas pu voir les zones résidentielles, gardées par les éternelles barbelés et barrières avec vigiles à l'entrée. Et inutile de préciser que la zone est plutôt huppée. On a même cru qu'il y avait un concessionnaire Mercedes dans l'une des résidences, mais comme on ne mélange pas commerce et habitations ce n'est pas possible...

Thesen Island, on accède à la moitié de l'île seulement avec les yeux.Une ancienne scierie reconvertie en quartier les pieds dans l'eau plutôt huppé.
Ici comme dans beaucoup d'endroits en Afrique du Sud, on ne mélange pas résider et faire du commerce.Entrée de la zone résidentielle.
La zone commerciale et de loisirs avec les anciens bâtiments rénovés.Une partie des résidences avec pontons privatifs.
Ancienne structure pour porter les grumes reconvertie en pont pour l'accès aux résidences.Hangar de séchage du bois devenu un grand parking couvert.

La maison Thesen.

Nous sommes toujours un peu tiraillés entre l'envie de profiter en chemin et l'oportunité de saisir les créneaux météo qui nous permettront de passer le fameux Cap des Aiguilles peinards. L'office de tourisme n'étant pas très loquace sur les choses à faire dans le secteur (il y a bien des belles balades mais bon, le hit semble être le Waterfront) nous avons décidé de saisir le créneau qui se présentait à nous.

Capetown est une ville sympa d'après tous les échos que nous avons mais rien à hauteur de notre bourse ne se profile, ainsi qu'aucune date de sortie d'eau pour le bateau avant le 7 janvier. Nous décidons donc de partir le lundi 17 décembre au soir en direction de Saldanha Bay, au nord de Capetown. On nous a informé que l'entrée de la lagune était plus calme à la fin de la marée montante... Nous nous y présentons à l'heure dite et effectivement, c'est beaucoup plus calme !!

La sortie de la lagune en fin de marée haute, beaucoup plus praticable qu'à l'aller.Nous revoilà en mer pour notre dernière navigation dans les eaux de l'océan Indien.

Nous voilà en mer pour 48 heures. Knysna était notre dernier mouillage baigné par les eaux de l'océan Indien. À nous le Cap des Aiguilles et l'Atlantique !

 

Site réalisé par Christophe Hivert